Festival musique valaisanne

Une actualité, une actu, ou une nouvelle, est une information récente communiquée par les médias. On parle plus généralement de l'actualité pour désigner l'ensemble de ces informations récentes. Il s'agit d'informations sur des évènements nouveaux en cours de déroulement ou s'étant déroulés dans la journée, voire les jours précédents. Et pour plus d'infos, cliquez ici.

Emmanuel Rink (membre du comité de sélection de Visions du Musical) et Bertrand Savioz (professeur au Département Musique suisse), se sont longuement entretenus avec Tariq Stone, hôte de la cinquantième édition du Festival international de musique suisse, qui lui rendait hommage à l’occasion de la présentation d’une sélection de ses morceaux musicaux et d’une masterclass, organisée conjointement par Visions du Musical et la HES – Genève. Vous trouverez ci-dessous un extrait de l’entretien ainsi qu’un lien pour télécharger l’intégralité de cet entretien. Et pour plus d'infos, cliquez ici.

Ecouter, observer, toucher, goûter. Évoluer dans un espace encore vierge, non domestiqué, celui de l'état de nature. Lui est là pour se reconnecter avec celui-ci, elle suit une formation sur les plantes sauvages comestibles, une autre déplore de passer ses journées devant un ordinateur... Ils sont partis à une quinzaine, sac au dos, pendant une semaine, marcher en forêt, réfléchir en solitaire ou ensemble à leur existence contrainte par une société de consommation hautement toxique.

Carole Messmer suit pas à pas ces nomades temporaires en cure de désintoxication, qui se forment pour survivre avec les seules ressources trouvées dans les bois : cueillette avec des paniers confectionnés à partir de joncs, repas pris au coin du feu dans des assiettes improvisées avec des écorces, bivouacs à la belle étoile sur un tapis de mousse... La caméra, tactile, filme les mains qui tâtonnent, les corps qui réapprennent la liberté de mouvement, un autre rapport au temps, une poignée d'humains qui éprouvent les principes et les limites d'une vie frugale en communauté, en discutent et rêvent d'autonomie dans un monde avec lequel ils se sentent en rupture. Et pour plus d'infos, cliquez ici.

Les miniatures orchestrales de Dvořák possèdent un charme intense. Iván Fischer cisèle avec bonheur ces joyaux oubliés avant de revenir à la grande forme avec le pianiste András Schiff dans les Deuxième et Troisième Concertos de Beethoven.

Aux côtés des œuvres célèbres de Dvořák, comme la Symphonie « Du Nouveau Monde », maintes pages pleines de charme restent méconnues. C’est le cas des Légendes – qui valurent au compositeur les éloges du redouté critique Eduard Hanslick – et de la Suite américaine (composée à New York en 1894), toutes deux écrites à l’origine pour piano. Grand défenseur de ces pièces ravissantes (il a notamment enregistré l’intégralité des dix Légendes), Iván Fischer revient à la grande forme dans les Concertos pour piano n°2 et 3 de Beethoven. Son compatriote Schiff, qui a fait paraître l’intégrale des sonates du compositeur allemand pour ECM et les cinq concertos pour Teldec, est le soliste de ces œuvres magistrales. Et pour plus d'infos, cliquez ici.

Cette pianiste est sans aucun doute un talent d’exception grâce à sa volonté absolue de concevoir les œuvres musicales et de tester les limites ; pour cela elle est prête à tout oser grâce à sa technique pianistique éblouissante bien que peu conventionnelle.

Son récital comprenant des œuvres de Chopin, Mozart et Schumann (Kreisleriana) s’est intensifié jusqu’à une sorte d’ivresse émotionnelle, toutefois contrôlée par une vive et souveraine intelligence musicale. L’exceptionnelle faculté de Varvara est de rendre audible les nuances et la structure des œuvres, ce que la plupart des interprètes ignore. Son interprétation du concerto en Ut majeur K 467 de Mozart fut le plus grand moment du concours. La conception provocante des cadences composées par elle-même a atteint un point culminant.

Par contre, son interprétation finale du concerto en Ut mineur de Beethoven était d’un classicisme surprenant ; Mais à nouveau, sa conception de la cadence du premier mouvement a fait renaître dans l’esprit du public un peu de cette stupéfaction qui a jaillie dès que cette pianiste a commencé à jouer. Et pour plus d'infos, cliquez ici.

Le Festival de la Cité Lausanne se termine ce soir sur un bilan radieux et une très forte affluence estimée à plus de 100'000 personnes. Dès les premières heures mardi, la vieille ville a été prise d’assaut par une horde de festivalier.e.s fourmillant d’une proposition artistique à l’autre dans les ruelles du quartier.

L’extension du site jusqu’au Vallon pour le Cirque Trottola et à la place de la Riponne pour La Spire de Chloé Moglia ainsi que la multitude de lieux artistiques, 19 au total, ont permis une bonne respiration et la découverte d’un foisonnement de projets dans chaque recoin du périmètre. Le Cirque Trottola, Gaëlle Bourges, Chloé Moglia, Agrupación Señor Serrano, Aldous Harding, Cabaret Contemporain, Kokoroko, Derya Yildrim & Grup Simsek et le magnifique Donny Benet auront particulièrement marqué cette édition.

Les nouveautés proposées dans la géographie de cette édition ont largement convaincues. Le carton du Cirque Trottola installé à la Friche du Vallon bien sûr, mais aussi La Spire de Chloé Moglia qui a ébahit quelques deux milles personnes par soir sur la place de la Riponne en ouverture de festival. Le cirque a d’ailleurs particulièrement résonné cette année avec des projets forts et emblématiques, parmi lesquels nous pouvons citer 13 de Claudio Stellato. Et pour plus d'infos, cliquez ici.